Grand Public

Mettre fin aux préjugés sur l’audition

23e édition de la Journée Nationale de l’Audition  Jeudi 12 mars 2020
Mettre fin aux préjugés sur l’audition

L’avancée des connaissances en neurosciences permet aujourd’hui d’affirmer que l’audition joue un rôle fondamental sur notre équilibre de santé et de vie sociale. Voici les préjugés à dépasser.
Préjugé n°1 – L’audition ne concerne que les seniors
FAUX. Par ses 3 fonctions clés – alerte, communication, émotion – l’audition concerne tous les individus, de la naissance à la fin de vie. Ces 3 fonctions sont nécessaires au bon développement et à la qualité de vie que l’on soit enfant, adulte ou aîné.
 
Préjugé n°2 – L’audition participe au développement de ses potentiels
VRAI – Les mécanismes du système auditif sont au service de l’ouïe. Plus ils fonctionnent correctement et plus la partie du cerveau dédiée à l’audition décode rapidement les informations sonores. Par ailleurs, il est possible d’affiner la capacité de décodage appelée l’acuité auditive. Enfin, bien entendre permet de maintenir le plaisir de communiquer avec les autres. Il s’agit là du plus puissant stimulant pour le cerveau.
 
Préjugé n°3 – Les troubles de l’audition proviennent de l’écoute de la musique
VRAI ET FAUX
VRAI – Ce n’est pas la musique en elle-même qui est source de désordres auditifs. C’est la manière dont elle est écoutée : sa durée et sa puissance. Il faut prendre en compte la dose de stress acoustique provoquée sur les cellules sensorielles de l’oreille, celles qui transmettent les informations au cerveau. Plus le stress acoustique est important, plus les difficultés de compréhension de la parole sont présentes et conjointement plus le risque de troubles de l’audition est imminent.
FAUX – Ce n’est pas la musique qui est seulement à considérer. C’est l’ensemble des expositions sonores : dans la rue, au travail, au restaurant, au domicile. Il s’agit là d’autant de sources de stress acoustique. Pour être en forme, il est nécessaire de considérer le stress acoustique et d’agir dessus.
 
Préjugé n°4 – Quand on devient sourd, il n’y a rien à faire
FAUX. Les récentes études scientifiques démontrent les impacts des troubles de l’audition non corrigés sur le bon fonctionnement du cerveau et le moral des sujets. Il est donc nécessaire de consulter et de mettre en place rapidement des solutions pour continuer à bien comprendre la parole et les sons.
Le jeudi 12 mars prochain, notre sophrologue spécialiste de l’audition, Isabelle HEMON, sera à votre écoute pour mettre fin à ces préjugés qui empêchent d’être en meilleure forme au quotidien.